Publié le : 03.03.2020
Et si l’écoute de musique en live durant des pauses avait un impact sur le bien-être au travail des collaboratrices et collaborateurs ? Voilà le point de départ de la recherche musicdrops@work menée par Angelika Güsewell, Catherine Imseng-Ruscito et Sarah Gay-Balmaz de la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Une étude soutenue par le programme SPARK du FNS.
Partant du postulat que la musique peut être un vecteur d’innovation sociale et une source de bien-être subjectif dans le contexte du travail, cette enquête lie entreprises du secteur secondaire ou tertiaire et monde de la musique.
Concrètement, des étudiantes et étudiants de l’HEMU, accompagnés par la collaboratrice artistique et scientifique du projet, elle-même pianiste, joueront de la musique classique en live dans les locaux de trois entreprises sises à Lausanne. Hebdomadaires, les performances d’une durée de dix minutes environ s’étendront sur une période de trois mois.
Quel impact ces brèves interventions musicales peuvent-elles avoir sur le bien-être subjectif, l’engagement au travail et le quotidien d’entreprise des collaborateurs et collaboratrices? A la mise en œuvre de l’idée et au terrain ethnographique se couple une démarche de recherche à la fois qualitative et quantitative. Avant et après les interventions, les employées et employés des entreprises concernées répondront à des questionnaires standardisés concernant la place de la musique dans leur vie, ainsi que leur engagement et bien-être au travail. Ils et elles seront par ailleurs invités à participer à des entretiens de groupe.
Cette méthodologie mixte vise autant à saisir la perception des interventions musicales que leur potentiel impact. L’enquête décloisonne l’art en testant de manière originale comment la pratique artistique peut être active sur le quotidien d’entreprises et, in fine, de leurs équipes.
Pour plus de lecture : https://www.hes-so.ch/fr/musique-live-entreprise-vecteur-dinnovation-16257.html
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