Parution du Journal de la Recherche

La Manufacture

Publié le : 04.01.2021

Ce deuxième numéro, disponible en format imprimé et en ligne, met en partage les projets de recherche dans le champ des arts vivants menés à La Manufacture.

Est-ce que l’étau se desserre ? C’est la sensation qui germe et qu’on aimerait cultiver en ce mois de décembre 2020 alors que le numéro 2 du Journal de la Recherche s’écrit et se fabrique. Il sera entre vos mains à partir de janvier, avec l’ouverture d’une nouvelle année qu’on espère moins contrainte mais qui portera les traces de la pandémie. Elles seront économiques et psychiques, on le sait on nous le répète on le perçoit déjà. Il faudra donc trouver des manières de les incorporer au mieux. L’une d’elles selon nous est la relation à l’art, quel qu’il soit, bien que nous ayons un faible pour celui nommé « vivant ». Celui qui nécessite au moins deux corps en présence pour avoir lieu : l’acteur, le danseur, le performeur d’une part et l’observateur, le spectateur, nous de l’autre. Celui qui empêche résolument de penser qu’on peut continuer à distance, en « distanciel », en « visio », comme si de rien n’était. Nous avons beaucoup de chance, l’école qui est la nôtre est restée ouverte, on apprend difficilement à jouer, danser, performer, chorégraphier ou mettre en scène derrière un écran. Les étudiant·es ont continué d’aller en cours. De même, on ne mène que très partiellement une recherche en art depuis un bureau, la tête dans les livres. Nos équipes ont pu poursuivre leurs expérimentations et leurs observations. Ce qui est au centre c’est la pratique des arts de la scène, que ceux-ci se déploient de façon classique dans un espace clos, ou de façon plus expérimentale, dehors, en prise directe avec le réel. On verra dans les pages qui suivent qu’il peut s’agir tantôt de pister ce qui peut faire récit dans des paysages plus que communs ; tantôt de comprendre ce qui peut animer un acteur quand il joue, ou bien comment il peut défier une intelligence artificielle ; tantôt de chercher comment « élargir le lien de parenté », ou encore, de se demander « comment je sauve le monde en dix ans ? » (Yvane C.) Lire le Journal

 

© Photo: Nicolas Brodard

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